mercredi 24 décembre 2014

Le cinéma existe

Voilà bientôt onze ans que Maurice Pialat a cassé sa pipe. Ce n'est pas une date propice aux commémorations, personne ne va en parler. Y'a d'autres chats à fouetter. J'ai revu récemment, pendant la lecture de Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive – le bouquin mal écrit de Christophe Donner, mais passionnant par son sujet –, l'un des premiers films du grand Maurice, L'amour existe. Il n'a pas pris un cheveu blanc. 




Sur bien des points, on peut même dire que la situation s'est largement détériorée. Et l'on se prend à espérer qu'un des cinéastes d'aujourd'hui, un de ceux qu'on nous présente régulièrement comme les nouveaux héritiers de la Nouvelle vague ou même de Pialat s'empare de ces thèmes. J'ai peur d'avoir à attendre un bon moment. Et l'on se réjouit presque que Pialat ne soit plus là pour voir tous ces films « que c'est pas la peine. »









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