dimanche 21 décembre 2014

Il faut sauver la relance !

Yves Pagès

Amazon de non-droit

Les fêtes approchent et certains salopards, ne pensant qu'à leur gueule, semblent déterminés à priver des milliers d'enfants du bonheur de la grande consommation. En effet, les sites Amazon de Lauwin-Planque (Nord), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Montélimar (Drôme) ont été appelés à la grève par la CGT, syndicat néfaste où Lepaon n'a pas fini de faire la roue. Les frondistes employés français de la multinationale de la distribution réclament sans rire par ces temps de crise sans précédents, une prime d'équipe mensuelle de 100 euros, de meilleures conditions de travail et une pause pipi plus longue. On croit rêver. Mettant en péril la croissance, en cette période on ne peut plus propice à la réjouissance collective, ces bolcheviks irresponsables ne méritent que la potence. 

Yves Pagès

Grève-gadget

Les touristes sont en colère. Et on les comprend. Car depuis quelques jours, ils ne peuvent repartir de leur visite à la Tour Eiffel avec le traditionnel gadget souvenir, les employés des boutiques de la Tour ayant eux aussi planté le piquet de grève. 

Sales privilégiés, ces vendeurs – antipatriotes – de souvenirs de Paris n'hésitent pas à gâcher le séjour de nombreux étrangers visitant généreusement notre belle capitale et son symbole international. Ces traîtres à la nation profitent des vacances de fin d'année pour nous bassiner avec leurs revendications : 300 euros d'augmentation ! Rien de moins. Sous prétexte qu'ils sont à peine payés au Smic, qu'ils travaillent souvent de nuit, sept jour sur sept – le dimanche étant considéré un jour comme un autre, sans aucune majoration de salaire et qu'ils n'ont pas le choix de leur grille horaire. Mais que veulent-ils, ces moins que rien ? A l'heure de la Loi Macron, de la future généralisation du travail le dimanche, veulent-ils continuer à exaspérer Merkel et Bruxelles ? Désirent-ils que la France soit de nouveau la risée de l'Europe ? 
Seconde main

La fin des SDF

On se souvient qu'en 2006, au plus fort de la mobilisation des Enfants de Don Quichotte, le candidat Sarkozy promettait qu'une fois élu, il engagerait un combat sans merci pour que, dans les deux années à suivre, « plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir ». La crise est passée par là et Nico a eu d'autres chats à fouetter. Aujourd'hui, les chiffres officiels annoncent 3,6 millions de personnes sans domicile fixe, leur nombre ayant progressé de 50% ces trois dernières années. Fort heureusement, certains élus ont parfois des idées lumineuses pour éliminer ces pauvres que l'on ne saurait voir. Ainsi, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), après avoir privé de camion municipal l'association des Restos du cœur, la mairie UDI vient placarder des affiches dans les immeubles HLM menaçant de représailles, pouvant aller jusqu'à l'expulsion, tout locataire venant en aide aux SDF ayant trouvé refuge dans les halls de certains édifices. William Delannoy est le nom de ce bienfaiteur de l'humanité qui, en laissant mourir de froid et de faim ces vauriens, a enfin trouvé la solution à la paupérisation de notre beau pays. Espérons que d'autres villes suivront son exemple.

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